Les (in)certitudes du rugby

Et la médaille d'or est décernée à Richard Escot pour son pronostic improbable. J'écrivais  dans cet article "Alors Richard Escot dans un élan d'optimisme voyait Dupont porte drapeau (lire ici pour rappel) mais pour le reste, il ne s'était pas trompé. Son apport a pour le moins eu un effet booster." Qui aurait imaginé Dupont en porte drapeau à la cérémonie de clôture ? C'est dire combien cette ouverture des JO par la médaille d'or du rugby français a été "capitale". Espérons que ça donne plus de visibilité à ce jeu. Même cette une du Midol avec le grand entretien de ce joueur semble donner le ton. La parenthèse Dupont a vécu, il faudra désormais "surfer sur cette vague" (en prenant en compte les risques) pour donner plus de visibilité au rugby à 7. A vos pistes de réflexion...  Un peu de baume au cœur en tout cas pour le rugby français, dont les épisodes plus ou moins dramatiques de ces dernières semaines m'ont ramené be

   (Cocorico en ce 27 juillet 2024) Mise à jour en ce jour de première médaille d'or pour la FRANCE et c'est le rugby qui à 7 qui l'apporte. Quelle joie, merci à tous ceux qui ont permis cet "exploit" possible.  Merci à Jérôme Daret , dacquois coeur fidèle. Merci à tous ces joueurs, dont certains vont faire les beaux jours du top 14. Après un début de compétition raté, quel symbole de voir "l'ancien", le demi de mêlée titulaire et historique, Stephen Parez Edo Martin, remettre tout le monde dans le sens de la marche. Quelle gestion parfaite (Daret toujours) des joueurs et des remplacements... Les finisseurs? Gagner l'Argentine, le gros client en quarts, "se venger" de l'AfDs en demie et gagner la finale contre l'équipe qui fait "rêver" le "petit" monde du rugby à 7 depuis des décennies, c'est une performance incontestable qui valait bien le sacrifice d'un tournoi des 6 nations joué sans son capitain

4 matchs sur les 5 importants ou 4 grandes nations battues sur 5. C'est grosso modo leur ratio sur cette coupe du monde 2023 . Et c'est le ratio du Springbok. Voir plus loin. Le rugby Sud Africain, a toujours une bonne raison de "jouer sa vie" , un coup pour réunifier (1995), un coup pour consoler (2023) J'ai fini par comprendre tout le sens du rugby Sud Africain et de son animal fétiche. Bien sûr que nous, notre animal, Coluche lui a définitivement donné tout son sens " Savez-vous pourquoi les Français ont choisi le coq comme emblème ? C'est parce que c'est le seul oiseau qui arrive à chanter les pieds dans la merde!" C'est l'exercice que s'apprête à faire Fabien Galthié. Mais quand bien même nous serions le guépard que ça ne changerait pas grand chose. Car il y aura toujours une grosse différence entre le Guépard qui court après le Springbok car il a faim, alors que le Springbok court devant le Guépard pour ne pas mourir . Ce

 Dans cet article récent  Aaron Smith parle de la défaite des Blacks en demi-finale de la coupe du monde de rugby 2019: « Je ne crois pas qu’on puisse s’en remettre un jour, pour être honnête. Cela vous colle à la peau pour toujours. En tout cas, moi, je ne m’en suis pas remis. Je suis quelqu’un d’émotif, je ne cache pas mes émotions… » On peut donc considérer que certains joueurs plus que d'autres auront du mal à s'en remettre.  Et dans une moindre mesure, journalistes et spectateurs ont aussi du mal à passer à autre chose. Marc Duzan (Midi Olympique) l'écrit de manière très "musclée" ( extrait ) Léo Faure (Midi Olympique) parle de rebond à venir et d'émotions ( extrait ) Richard Escot (L'Equipe) dans la dernière chronique de son blog personnel  écrit  "Un ressort s'est brisé, il affaisse nos emportements. Nous en venons à ressentir les aspérités d'une route qui mène au titre mondial. Un voile de tristesse recouvre nos émotions ovales, lesqu

Le pourquoi du blog, c'est ici dans ce premier article Le site qui porte le même nom: https://lerugbyestunjeu.2cbl.fr/ La passion du rugby, mes questionnements, réflexions, craintes, aspirations, c'est plutôt indiqué dans ce long dossier Et ma bibliothèque de liens qui grandit et s'organise au fur et à mesure des mes découvertes, c'est ICI

  Cette défaite en quarts de coupe du monde 2023 méritait que je mette les bouchées doubles pour commenter et analyser cela longuement.  A partir de la chronique de Richard Escot J'ai commencé par y publier en plusieurs commentaires de tout ce que cette défaite m'inspirait. L'écriture me permet de libérer tensions et regrets au sortir de ce match. Et puis je n'ai laissé que le premier commentaire ICI que je nomme " Le diable se cache dans les détails" et supprimé les autres pour ne pas polluer le blog de Richard Escot et laisser la liberté de venir lire ici ou pas ces différentes réflexions qui me sont venues à la suite de cette défaite sur un match dont on disait tous, y compris le sélectionneur, c'est une finale, c'est du 50/50. Donc du 50/50 c'est bien un match serré qui peut basculer d'un côté ou de l'autre non, à un point près? Et puis la bonne nouvelle pour la France , c'est que nous avons de très bons chirurgiens car Dupo

Un matin, je suis de très mauvaise humeur rugbystique. Il y a pourtant très ancré en moi ce que j'appelle "le déni de la colère" qui m'empêche de trop m'apitoyer et me mettre en colère. Je connais ce symptôme, mais j'aime tellement ce sport que, comme Johnny ( cf ce commentaire ) j'arrive à chasser la plupart du temps ces funestes pensées. Déjà l'autre jour "le passage à des poules de 24" était in signe avant coureur de l'arrivée des symptômes ( lire ici ) Tout ça c'est la faute de ma femme. Car il faut bien (se) trouver des mauvaises raisons quand la déraison est au programme. Après tout c'est elle qui un soir, voulant me témoigner de son soutien et de son intérêt,  m'a signalé l'existence de cette revue de presse de Claude Askolovitch qui l'a interpellée. Et qui a réveillé mes symptômes. Les signes d'une montée de colère incontrôlable sont là. Un peu comme si le commentaire de pom' toujours aussi singulie