Le rugby à 7, merci Dupont?
Petite mise à jour de cet article sur Dupont et le 7 à la veille de son premier week-end de compétition à Vancouver.
Ce vendredi 23 février 2024, on peut constater l'effet Dupont sur le 7.
Midi Olympique fait une annonce en bas de page une (Les premiers pas de Dupont à Vancouver) et consacre deux pleines pages au rugby à 7 (les 26 et 27).
Sur L’Équipe l'annonce est haut de page une (Dupont entre en scène) et c'est aussi deux pleines pages réservées au rugby à 7 (les 16 et 17).
Un article en ligne pour résumer la situation:Programme, chaîne TV… Tout savoir sur les débuts d’Antoine Dupont avec l’équipe de France de rugby à 7 à Vancouver
Avec le décalage horaire, ce sera difficile de voir Dupont à l’œuvre en direct voire en différé. Pourtant cette fois ci, la poule est un peu plus à portée pour se qualifier en bonne position (premier ou second).
Question diffusion dans les médias, c'est peau de chagrin et compétences numériques minimales requises.
En effet comme l'explique ce site français de référence consacré au seven un site diffuse en direct les matchs: lire ici
Un des ses membres fondateurs, Antoine Poussin, est sur place, son interview est passé dans l'émission 100% UBB qui contrairement à ce qu'on peut supposer aborde aussi différents sujets, comme le rugby à 7:
Rugby à 7 : un Girondin assiste au premier entrainement d'Antoine Dupont
Bonne nouvelle, il semble que le site France TV soit disposé à diffuser les matchs de ce week-end et peut être de les laisser en replay, comme l'attestent les liens ci-dessous:
Journée 1 Journée 2 Journée 3
Nb: les liens deviennent inactifs au fur et à mesure, on peut revenir en arrière si on veille tard, mais on trouve bien les replays des matchs des françaises et français sur le site France TV moyennant quelques compétences numériques.
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Dans quelques mois, on ne parlera plus de l’échec dans “notre” coupe du monde de rugby mais de “nos” jeux olympiques.
Et donc le rugby à 7 va être mis à l’honneur. Et c’est Antoine Dupont qui va en devenir la tête de gondole. Ceux qui ont participé à cette préparation sont priés de s’en réjouir.
Mais si comme expliqué ici cela doit permettre à l’équipe de France à 7 de créer de l’incertitude chez les adversaires et surtout de donner un coup de projecteur au rugby à 7, ce sera bénéfique. Et ce même si sa disponibilité pour l'équipe de France à 7 sera toute relative, priorité au club, lire ici.
Car hormis l’optimisme de Richard Escot (voir ici) rien n’indique que cette équipe masculine à 7 puisse remporter une médaille.
Je n’ai pas encore su trouver une information à jour (lire ici) qui renseignera sur la manière dont vont être constituées les poules.
Mais si ç’est comme en 2016 (lire ici) alors il va falloir que Super Dupont ait un effet très positif.
Car pour le troisième tournoi qui se profile les 26 et 28 janvier prochains, ça va être compliqué.
Il semblerait que ce qui détermine la constitution des poules, ce sont les bons (ou mauvais) résultats précédents et le classement général actualisé.
La France (équipe masculine) étant actuellement 8ème sur 12 elle se retrouve dans la poule la plus difficile (Nouvelle Zélande 4ème, Fidji 3ème, Samoa 7ème). Pour aller en quarts, il faut finir dans les deux premiers ou les deux meilleurs troisième des trois poules. Voir le tableau de Perth
Rappelons que la France reste encore une nation mineure dans ce sport comme en témoigne cet article qui explique que l’étape française de Toulouse a été supprimée, changement de format oblige mais aussi probablement pas assez “fructueuse”.
Au rugby à 7 tout va très vite, plus vite qu’au XV, y compris les déconvenues. Le gain d’une médaille est encore plus conditionné qu’à XV par un bon démarrage lors d’un match le matin, un bon tirage en poule pour éviter de prendre un favori en quart, si tant est qu’on soit sorti de poule.
J'espère qu’on tirera les leçons du mois d’octobre et qu’on évitera de parler de probabilité de médailles dans cette discipline.
Font-elles partie du lot des prévisions “scientifiques” (lire ici) ou “optimistes” (lire ici).
Pour les filles, on peut l'espérer au vu de leurs résultats et de leur médaille d’argent en 2021 avec la meilleure joueuse du monde .
Un minimum de décence serait requis, même si la France est en train de rattraper son retard et de mettre les bouchées doubles.
Mais après tout, si la Dupont Mania doit servir à quelque chose, allons-y.
Car si pour le rugby à 7 le “no scrum, no win” n’est pas le credo, le “pas de médiatisation, pas de développement du rugby à 7 en France” est une évidence.
Les médias en sont toujours au service minimum et les compétitions domestiques et internationales restent relativement invisibles.
Un quart de page dans l’Equipe ou le Midi Olympique le lundi matin en cas de résultat honorable d’une ou des deux équipes de France.
Hormis les efforts de Canal+ parfois pour donner à voir des compétitions dans leur (presque) intégralité. Mais cette année il faudra attendre l’arrivée de Dupont pour que Canal retransmettre.
Donc il faut lire ça ou ça pour savoir comment voir les épreuves.
Autant dire que ça nécessite une grande motivation, une bonne connexion et de la disponibilité puisque les matchs disparaissent rapidement et qu’on ne peut compter sur le replay.
Or pour comprendre et apprécier le rugby à 7, il faut commencer par pouvoir regarder un ou plusieurs matchs dans leur intégralité. En évaluer les contraintes et les particularités: enchaînement des matchs, remplacements, etc.
Donner le résultat d’une équipe avec un ou deux essais en extraits, est assez contre productif.
Le projet de territoire mené par le club de l’UBB est à féliciter: lire ici.
Le site de référence, non officiel est celui-ci
Sur le site de la FFR c’est service minimum, ou du moins pas très mis en avant pour dénicher ce genre d’article qui parle des équipes à 7 développement.
Pour ceux qui sont les plus “médiatiques”, c’est ici:
Les garçons et les filles.
