Déni de la colère

Un matin, je suis de très mauvaise humeur rugbystique. Il y a pourtant très ancré en moi ce que j'appelle "le déni de la colère" qui m'empêche de trop m'apitoyer et me mettre en colère. Je connais ce symptôme, mais j'aime tellement ce sport que, comme Johnny (cf ce commentaire) j'arrive à chasser la plupart du temps ces funestes pensées. Déjà l'autre jour "le passage à des poules de 24" était in signe avant coureur de l'arrivée des symptômes (lire ici)

Tout ça c'est la faute de ma femme. Car il faut bien (se) trouver des mauvaises raisons quand la déraison est au programme.

Après tout c'est elle qui un soir, voulant me témoigner de son soutien et de son intérêt,  m'a signalé l'existence de cette revue de presse de Claude Askolovitch qui l'a interpellée. Et qui a réveillé mes symptômes.

Les signes d'une montée de colère incontrôlable sont là. Un peu comme si le commentaire de pom' toujours aussi singulier était la goutte qui faisait déborder le vase.

Que dire de cette chronique de Richard Escot qui sait lui, bien sûr,  sortir de sa place d'amateur, de journaliste et de supporter inconditionnel pour prendre de la hauteur et nous gratifier d'un texte  à la forme si originale qu'il se place tel

Je vais donc décharger ici émotions et informations.

Nous sommes donc dans un évènement où on réunit globalement les meilleurs joueurs des meilleures nations de la planète.

Et pourtant, je constate,  mais je dois être le seul, que ça ne surprend pas grand monde de constater que les gestes dangereux provoqué par soi-même ou autrui sur sa propre boîte crânienne sont encore bien trop présents.  Bref j'en déduis qu'il est absolument impossible d'éradiquer "ces faits de jeu" même au plus haut niveau et ce malgré les règles édictées et la sévérité des sanctions. Lire ce que j'écris à propos du développement du rugby et la nocivité des images montrées en boucle et au ralenti de Dupont se faisant percuter la tête: c'est ici. A moins que ce soit l'humour de Fabien Galthié qui m'a provoqué un urticaire soudain. Je dois reconnaitre que c'est très amusant. Lire ici écouter . Mais bientôt comme pour l'humour potache et graveleux on ne pourra plus rire de tout et surtout pas des commotions au rugby. NB, Paul Boudehent bientôt 24 ans, deuxième commotion depuis le début de l'année 2023. TÉMOIGNAGE. « J’ai vécu l’enfer » : le cri d’alerte d’une ex-joueuse de rugby sur les commotions (Ouest france Publié le Rugby. « Le protocole commotion, c’est de l’artifice »


HIA1, 2, 3 Késaco? Cet article décrit bien ces protocoles pour "surveiller" les conséquences et évolutions d'un choc 

Voir la dernière partie de ma page "histoire de poids, problématique des accidents"


Bon c'est pas nouveau tout ça, cf le film "Seul contre tous" (Concussion ou Commotion) lire ici  ça date de 2002 les premières alertes sur les dangers de certains sports sur les cerveaux d'êtres humains.


Et que penser de l'usage fréquent de cocaïne par les jeunes (et moins jeunes)  en particulier sportifs de haut niveau?


Sébastien Calvet après le test positif à la cocaïne d'Oscar Jegou : « On va droit dans le mur » (12/10/23, L'Equipe)

La cocaïne dans le sport, une pratique plus courante qu'on ne le pense
(28/02/17, France Info


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