Et la presse dans tout ça?

 

Quel rôle à jouer pour la presse en tant que nième homme du XV de France?

Tous derrière le XV de France. Les clubs, les joueurs, les spectateurs et les journalistes bien sûr…

Car il est souhaitable de "travailler dans un climat de confiance et de sérénité et échanger de manière conviviale…Ce sont les médias qui engendrent une dynamique vis-à-vis du grand public.” (Marc Lièvremont 2011)
Et oui le contexte a bien changé depuis 2011, je ne sais pas à quoi ressemblent les conférences de presse désormais, mais j’imagine que les choses sont différentes car les hommes sont différents, les objectifs et arrière-pensées aussi.
Galthié est considéré comme un des meilleurs actuels et le dossier qui lui est consacré dans l’Equipe magazine reste somme toute élogieux: “on ne fait pas une bonne omelette sans casser des oeufs” (c’est mon résumé rapide😉)
Comme je l’explique dans cette page “Des médias sans complaisance” qui rappelle les faits de 2011, Galthié a aussi eu une très grande expérience des médias avant de devenir sélectionneur de l’équipe de France. Entre ses anciens copains d’équipe de France et ses anciens copains des médias, il est évident que la communication se passe différemment. 

Je ne sais pas s’il existerait des moyens de faire perdre ses nerfs à Galthié en public. Par contre j’imagine que s’il existe encore un lieu où staff et équipe de France peuvent se réunir sans caméras, il devrait, j’espère, avoir aussi montré son “mauvais côté”.


Car voilà, la presse a joué le jeu de l'objectif coupe du monde gagnée à la maison, en minimisant bien souvent le parcours semé d'embûches pour y arriver, voire des résultats passés qui se jouent à un fil. 

Un quart promis qui même s'il a valeur de finale, ne donnera malgré tout et surtout pas la certitude que la coupe sera gagnée.

Ce serait trop long d’éplucher la presse pour tenter d’y trouver un semblant de discorde.
Je pense et je le souhaite finalement, que même de ce côté là tout est “huilé” pour optimiser les chances et ne surtout pas semer le doute dans la tête du staff, des joueurs, des supporters et des partenaires économiques.
Mais il ne faut pas trop se tromper, on peut lire entre les lignes, un titre comme La question qui fâche : où est passé le jeu français ?  ça vaut la question: Pensez-vous toujours avoir les moyens d'être champion du monde ?

D’ailleurs c’est là qu’on découvre que le rugby a encore des progrès à faire pour devenir un sport qui intéresse “big brother”.
Quand j’interroge Bard le Chatbot de Google et lui pose la question :
L'équipe de France de rugby a-t-elle toujours les moyens d'être champion du monde ?
Les réponses qu’ils me proposent sont truffées d'inexactitudes grossières:

La France a terminé deuxième de la Coupe du monde 2019”

Elle a remporté le Grand Chelem en 2022 et est classée n°1 au classement mondial de l'IRB”


Favoriser la mise en lumière et la progression des petites nations du rugby

La bonne nouvelle de la soirée d’hier est pour moi qu’enfin un arbitre a peut-être décidé, inconsciemment, de rétablir un équilibre dans une confrontation présumée déséquilibrée.
Tel un professeur clairvoyant, ferme et bienveillant, il a été exigeant et sévère avec l’élève supposé fort, et plus compréhensif et encourageant avec l’élève supposé faible. Dans le seul objectif de faire progresser chacun au mieux.
Car il ne faut surtout pas oublier que cette coupe du monde ne se résume pas aux matchs réussis ou ratés de l’équipe de France, mais à ce rassemblement dans notre pays d’équipes qui ont gagné le droit d’exister sur la planète rugby. Avec certes des rencontres déséquilibrées.
Et si l’équipe de France, bien malgré elle, avait contribué à valoriser le travail autour de cette équipe d’Uruguay ? (cf cette émission à l’écoute)
Car la Roumanie étrillée par l’Irlande et bientôt l’Afrique du Sud, ça n’a d’intérêt pour aucune des équipes.
C’est d’ailleurs pourquoi, il reste beaucoup à faire encore en terme de moyens (financiers évidemment!) mis en œuvre, pour que à l’instar du rugby à 7, les équipes éliminées avant les quarts, puis lors des quarts, continuent une compétition parallèle qui leur donnera la chance de disputer des rencontres plus équilibrées, dans des stades qui seraient ravis d’organiser de telles rencontres. Un Géorgie-Uruguay par exemple à Brive, ça donnerait l’opportunité à plus de spectateurs encore d’assister à un match de rugby international.  


Posts les plus consultés de ce blog

Du rugby, vraiment pour tous, enfin?

Le rugby à 7, merci Dupont?

Tableau noir et récréations?