Mars 2013, 10 ans déjà, chronique(s) de Richard Escot

 J'espère que Richard ne m'en voudra pas d'avoir cherché dans l'histoire de son blog. Dans ce que j'ai pu récupérer, je n'ai rien avant le 26 octobre 2012. Donc question tournoi, ça commence avec l'année 2013. Pile 10 ans où une chronique commente une défaite anglaise. Car vous l'aurez compris, une chronique qui nous raconterait une victoire française à Twickenham, ce sera peut être pour bientôt, mais dans le passé, il aurait fallu que l'existence du blog respecte la règle du nombre magique: 18😏 18 pour le nombre d'années sans victoire, et 18 le nombre de points marqués la 12 février 2005 par le seul Dimitri Yachvili devenu depuis le consultant, commentateur actuel de France 2.

Et je suis surpris par quelques similitudes dans ses propos, qui me font penser qu'en rugby, rien n'est écrit d'avance.

Est-ce que l'équipe d'Italie qui a failli battre la France aurait battu les Gallois?

Est ce que l'équipe de France d'hier se serait imposée il y a quelques semaines à Dublin?

On ne sait pas. Mais il ne faudra surtout pas prendre les Gallois à la légère.

Voilà les premières phrases de la chronique de Richard de l'époque suivies du lien vers la chronique en entier.


"Certains font taire Twickenham, d’autres le font chanter. C’était le cas de Jean Prat, qui savait prendre le meilleur des Anglais.

Ce qu’il y a de bien avec les Anglais, c’est qu’ils ne considèrent pas la défaite comme une option. Jusqu’à ce qu’ils perdent. Et quand ils s’inclinent, c’est lourdement. Samedi dernier à Cardiff, avant le coup d’envoi, pas grand chose ne pouvait les priver d’un Grand Chelem. Il leur tendait les bras. J’étais même de ceux qui n’imaginaient pas comment des Gallois, insignifiants sept jours plus tôt, à Murrayfield, allaient s’y prendre pour ne pas prendre une rouste.

Mea culpa. J’avais juste oublié un truc : le rugby est d’abord un sport de combat collectif. Dans combat, il y a hargne, rage, intensité, violence. Dans collectif, il y a âme, lien, soudure, identification. J’ai occulté ce que ce sport peut avoir d’éruptif. A quel point le Millennium stadium, le pays de Galles et quinze mecs en rouge peuvent se fondre en une seule entité. C’est pour cela que le rugby est grand, et qu’il draine tellement de passionnés."


https://archivescoteouvert.2cbl.fr/2013/03/18/sir-john/


La première chronique (dont je dispose) de Richard Escot au sujet d'un match joué à Twickenham est ici:

https://archivescoteouvert.2cbl.fr/2013/02/25/bal-au-centre/


Voilà ce qu'on pouvait y lire:


" Samedi, le XV de France a perdu à Twickenham. Mais le rugby français a gagné quelque chose. Quelque chose qui dépassera le score, le classement (qui risque de ne pas être brillant) et les déclarations des uns et des autres. Quelque chose dont on parlera encore dans dix, vingt, trente ans. Soixante-dix mètres d’évasion, de maîtrise technique, de rêve éveillé. Soixante-dix mètres pendant lesquels le stade de Twickenham a fait silence."


Démonstration en vidéo , le commentateur consultant était...



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